- herbière
-
I.⇒HERBIÈRE1, subst. fém.Marchande d'herbes. Herbière des halles (Ac. 1798-1878). La dame Mesgnière, l'herbière du Petit Pont, fournit un clystère aux herbes (DRUON, Lis et lion, 1960, p. 166).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. V. herbière2.
II.⇒HERBIÈRE2, subst. fém.Synon. de herbier (v. ce mot D). Un valet, les mains rouges de sang, arrache la tripaille et l'herbière, les leur donne pour les récompenser [les chiens] (VIALAR, Rendez-vous, 1952, p. 250).Prononc. : []. Étymol. et Hist. I. 1. XIIe s. « pré, gazon » (d'apr. FEW t. 4, p. 406a); 1230 (Gaidon, 286 ds T.-L.), en a. fr. seulement; 2. a) ca 1245 « femme qui recueille les simples » (P. MOUSKET, Chron., 28938 ds T.-L.); b) 1596 « vendeuse d'herbes au marché » (HULSIUS). II. 2e moitié XIIIe s. « premier ventricule des ruminants » (Chace dou cerf, éd. G. Tilander, 362 : l'erbiere et le josier coupez). Dér. de herbe; suff. -ière.
1. herbière [ɛʀbjɛʀ] n. f.ÉTYM. XIIIe; de herbe, et suff. -ière.❖♦ Techn. (bouch.). Œsophage des ruminants.————————2. herbière [ɛʀbjɛʀ] n. f.ÉTYM. V. 1245; de herbe.❖♦ Vieux.1 Marchande d'« herbes ».2 Sorcière qui connaît les herbes.0 (…) on courait les herbières et les jeteurs de sorts.M. Druon, le Lis et le Lion, p. 209.
Encyclopédie Universelle. 2012.